Littoraux, Marines et Marins : la patrimonialisation progressive du monde maritime

Au cours de mes études, je me suis interrogée sur la place du milieu maritime dans la notion de patrimoine. J’ai donc repris mes travaux de recherche afin de partager avec vous une analyse du processus de patrimonialisation progressive du monde maritime. J’ai pu la réaliser notamment à l’aide de la précieuse publication, Le Patrimoine maritime : construire, transmettre, utiliser, symboliser les héritages maritime européens, parue en 2002, sous la direction de la géographe Françoise Péron, et que je vous invite à parcourir si le sujet vous intéresse.

Qu'est-ce-que le Patrimoine Maritime ?

Depuis toujours, l'homme, conscient des impacts économiques liés aux échanges commerciaux et aux richesses qu'elle produit, a tenté d'apprivoiser la mer. Que ce soit les cités grecques de l'Antiquité ou les grands ports de la façade Atlantique, tels Nantes ou Bordeaux, qui à partir du XVIIe siècle, ont fait la richesse de tant d'armateurs, l'objectif a toujours été de tisser un lien avec la mer, en créant des infrastructures et en améliorant les techniques de navigation. Le regard porté sur les littoraux est lié au développement des institutions et des civilisations, en tant que lieux propices aux activités d'échanges et à la mise au point de techniques pour s'adapter à la confrontation perpétuelle entre la terre et la mer. En effet, il a fallut apprendre à contenir, endiguer et affronter l'univers marin, source de grande richesse et de puissance politique et économique, mais qui peut également être source de malheur et de dévastation. La frontière maritime est importante dans l'histoire de chaque nation. Les littoraux sont des zones de défense, de départ, d'expédition, de conquêtes et de développement des échanges vers l'extérieur mais ils sont également soumis aux mutations perpétuelles des sociétés1.

Dans une première approche, on définit donc le patrimoine maritime comme l'ensemble des éléments matériels ou immatériels, liés aux activités humaines qui furent développées en lien avec les ressources et le milieu maritime et qui sont considérés par des groupes sociaux, comme étant leur héritage propre, et constituant une identité transmise de génération en génération. Il s'agit donc ici d'une démarche culturelle2. Les sociétés et civilisations sont riches d'une histoire maritime dont les héritages sont constitués à la fois de biens matériels (bateaux, arsenaux, phares, zones et infrastructures portuaires et fluviales, infrastructures balnéaires...) et de biens immatériels (savoirs-faire et traditions, mémoires de marins et de navigateurs, techniques de navigation,...), relevant de la marine de guerre, de la batellerie ou encore de la pêche. Le champ du patrimoine maritime peut être étendu au patrimoine naturel des littoraux, leur faune et leur flore, mais aussi le patrimoine subaquatique qui relève également de l'archéologie.

Ce vaste champ a été modelé pendant des siècles, par les sociétés littorales des nations disposant de façades maritimes et a forgé des solidarités qui continuent d'être source de création, de savoir-faire et d'éducation. Le patrimoine maritime se construit et se reconstruit sans cesse au fil des années, en fonction des projets, de la place que l'on souhaite lui attribuer, mais aussi grâce à une population qui souhaite garder un lien indéfectible avec la mer et ce qui lui a attrait3.

Ce lien est d'autant plus fort que ces nations ont vu partir progressivement cet héritage. En effet, aujourd'hui des pans entiers des économies littorales et maritimes, issus de l'époque moderne ou du XIXe siècle, se sont effondrés et laissent place à des friches industrielles ou militaires. Si l'on prend comme exemple, l'ensemble des infrastructures de l'Arsenal de Rochefort, ces bâtiments qui ont autrefois fait la fierté de la Royale, la Marine de guerre de Louis XIV, sont aujourd'hui pour la plupart laissés à l'abandon, à l’exception de la Corderie Royale, et leurs rôles et fonctions oubliés.


Une Prise de Conscience Patrimoniale

L'abandon progressif des structures du littoral donne lieu à une récupération et une préoccupation patrimoniale de ces sites chargés d'histoire, et qui sont voués à une urbanisation grandissante. Les nouveaux usages et réaménagements de ces lieux entrent souvent en concurrence avec les intentions de réhabilitation, de restauration et de conservation de ces lieux, afin de perpétuer la mémoire et les usages anciens4.

Affiche de la Fête Maritime Internationale de Brest en 2012

Affiche de la Fête Maritime Internationale de Brest en 2012

C'est dans ce contexte ambigu, oscillant entre volonté de mémoire et volonté de réaménagement, qu' une variété de patrimoines maritimes ont été reconnus depuis un demi siècle, et plus particulièrement à partir des années 1960. Cela peut prendre différentes formes tels que la création de musées, l'organisation de fêtes marines, la reconstitution de navires historiques, la mise à l'eau de bateaux à voile reconstruits à l'identique ou encore, la constitution d'associations locales de défense de ce petit patrimoine. C'est d'abord autour du bateau, l'objet roi du patrimoine maritime, que s'est cristallisé cet engouement5. La Fête internationale de la Mer et des Marins, l'un des plus grands rassemblements de bateaux, qui se tient à Brest depuis 1992, est un exemple de manifestation autour de ce thème.

Le grand mouvement d’émergence du patrimoine maritime s'est développé peu après la phase majeur d'essor des patrimoines ruraux, urbains et industriels, caractéristiques des années 1960-1970. Cette création de « nouveaux patrimoines » a parfois été décriée, mais elle a conduit à l'ouverture du champ patrimonial à d'autres secteurs, conduisant alors à la création d'organismes spéciaux et de laboratoires de recherche appliqués au domaine maritime. C'est souvent le cas pour les Universités du littoral qui possèdent toutes un axe de recherches en lien avec le milieu maritime (Nantes, Brest, Caen, Lorient, Bordeaux,...) En 1984 est crée l'IFREMER, l'Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la mer. Cette initiative montre le tournant dans la reconnaissance du monde marin. En 1997, l'Institut européen de la Mer (IUEM), est crée par l'océanographe Paul Tréguer, et est consacré à la connaissance du monde marin. La toute première manifestation scientifique consacrée au patrimoine maritime et fluvial eut lieu en 1992. Estuaire 92 s'est tenu à Nantes au moment d'un véritable renouvellement de ce patrimoine, et a insisté sur l'évolution de la patrimonialisation du milieu maritime6. Huit années plus tard, un nouveau colloque, donnant lieu à une publication de référence sur le sujet, a été organisé à l'initiative de l'Université de Bretagne Occidentale de Brest, rassemblant deux cent universitaires, acteurs de terrain, directeurs de musées maritimes, de neuf pays européens et du Canada francophone. Les mêmes questions y furent soulevées ajoutant également les perspectives de valorisation et de transmission des héritages maritimes européens7. Parfois, des universités qui ne se situent pas sur le littoral travaillent également sur le milieu maritime. C'est le cas des activités du CRIHAM de l'Université de Poitiers et de la Fédération de recherche GiS, qui travaillent sur l’histoire maritime.

Une Mobilisation à l'échelle Européenne

Le patrimoine maritime mobilise de plus en plus sur les littoraux européens, de la Baltique à l'Adriatique, d'immenses rassemblements et fêtes sont prétextes à des échanges entre les villes maritimes. On peut également lui donner une dimension internationale. Le programme marin de l'UNESCO assure depuis 2005 la conservation à long terme des sites marins inscrit au patrimoine mondial et insiste sur le développement des échanges internationaux et sur la création de projets de valorisation du milieu maritime8. Aujourd'hui, les réseaux sociaux permettent la diffusion du patrimoine maritime à travers des groupes, des pages ou autres qui participent à leur façon à la connaissance de ce patrimoine. Cependant, on remarque que le patrimoine fluvial est parfois oublié au profit de celui consacré au grand large.

De part le nombre de ses régions côtières, la France est loin d'être à l'écart de l'ensemble de ces questionnements. En France, le patrimoine des Français a changé de nature et de fonction sociale. Auparavant constitué de biens matériels à valeur essentiellement nationale, à caractère historique et surtout facilement inventoriable, ce patrimoine est progressivement devenu immatériel et beaucoup plus subtil. A partir des années 1970, on s'intéresse à une multitude d'objets anciens, ethnographiques mais aussi aux savoirs-faire9. Les « nouveaux patrimoines » accordant alors une place importante à la mémoire orale, on constate une accélération du processus de patrimonialisation.

Exemple de couverture de la Revue Chasse-Marée11

Exemple de couverture de la Revue Chasse-Marée11

Dès 1979, la Fédération Régionale pour la Culture et le Patrimoine Maritime (FRCPM) est crée, tout d'abord en Bretagne, puis s'étendant à l'ensemble des régions dotées de littoraux. Elle coordonne des actions de recherche, de conservation, de restauration et d'animation en faveur du patrimoine maritime. La Bretagne est d'ailleurs la toute première région à envisager son patrimoine maritime, en raison de l’essoufflement des activités de pêches et de transport maritime à partir des années 1950, activités pourtant si importantes auparavant. La crise des pêches et plus largement celle des métiers maritimes, l'arrêt de la signalisation manuelle des côtes, entraînant alors la suppression des gardiens de phares et la vente des sémaphores de la Marine, eu un impact important10. Ce fut, par exemple le cas, pour une partie du patrimoine de l'Arsenal de Rochefort, dont certains bâtiments, vendus par l'Etat sont devenus des propriétés privées ou sont récupérés par les municipalités (le Fort Vauban, le Fort Lapointe et la Redoute de l'Eguille à Fouras en sont des exemples). Ce besoin de reconnaissance du patrimoine maritime provenant de Bretagne, s'est rapidement étendu aux autres régions côtières. On crée la revue Chasse-Marée, spécialisée en ethnologie et en histoire maritime à Douardenez en 1981, revue qui demeure encore aujourd'hui une référence nationale sur ce thème.

La réhabilitation du milieu maritime dans un contexte national alla jusqu'à la création brève d'un Ministère de la Mer en 1981, attribué à l'époque à un breton, Louis Le Pensec. En 1983, une cellule spéciale du Ministère de la Culture est créée, appliquée au patrimoine industriel et maritime. A cette date, les navires et bateaux anciens deviennent des objets à protéger au titre des Monuments Historiques, relayés par le Service Historique de la Marine12.

Ce tournant a favorisé le développement de réflexions et de projets concernant le patrimoine maritime. Outre les reconstitutions de navires, les expositions diverses et les chantiers de réhabilitation, redonnent un dynamisme aux villes côtières. C'est le cas en Poitou-Charentes qui fut, par l'histoire, une région tournée vers le littoral et qui est aujourd'hui initiatrice de projets associatifs ou régionaux, en lien avec le milieu maritime. En témoigne les différentes réalisations ces dernières années, comme la reconstitution de l'Hermione, depuis juillet 1997. L'Association Hermione-La Fayette attelée à la reconstruction de la frégate qui, en 1780, permit à La Fayette de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance. Cette dernière a effectué sa première transatlantique durant l’été 201513. Le Musée de la Marine de Rochefort, a quant a lui reconstitué le célèbre radeau de la Méduse, tel que Géricault l'a peint en entendant le récit des survivants14. Ce type de projets de valorisation du patrimoine maritime est un témoignage de l'intérêt pour ce domaine et de l'engouement qu'il peut susciter.

L'Hermione : un exemple de reconstitution de navire historique

L'Hermione : un exemple de reconstitution de navire historique

L'Essor des Musées Maritimes : des musées pour un nouveau patrimoine

Où placer les musées dans toutes ces nouvelles considérations patrimoniales ? La reconsidération du patrimoine maritime, qu'il soit matériel ou immatériel, a poussé à la création de nombreux musées maritimes, exposant alors des objets liés à une histoire maritime locale ou nationale. A l'échelle internationale, les musées maritimes sont très présents, du National Maritime Museum de Londres au Galata Museo de Gênes, en passant par le Norsl Maritimt Museum d'Oslo ou encore le Vasa Museum de Stockolm, ces musées ont tous pour vocation de transmettre une histoire et un patrimoine maritime, et de valoriser toutes les collections qui lui appartiennent.

L'essor des musées maritimes se constate à l'échelle internationale et leur répartition est inégale. On remarque, tout de même que les pays du nord Baltique ont très tôt eu une conscience pour leur patrimoine maritime, puisque beaucoup de musées ont été crées avant les années 1960, date de « reconnaissance universelle » de ce patrimoine15. En 1973, l'ICMM, (International Congress of Maritime Museum) est crée dans le but de favoriser les échanges entre les différentes musées maritimes mondiaux, les aider dans leurs différentes démarches scientifiques et pour organiser la valorisation de ce patrimoine si particulier. Au regard du nombre de musées maritimes présents, ne serait-ce qu'à l'échelle européenne, on ne peut que comprendre la création d'un organisme qui leur soit dédié16.

En France, ce qui est considéré comme le tout premier musée de marine, fut initié par Henri-Louis Duhamel du Monceau. Cet Inspecteur général de la Marine avait réuni la plus importante collection de modèles de navires et de machines portuaires et l'offrit à Louis XV. Installé en 1752 au premier étage du vieux Louvre, la collection prend le nom de Salle de Marine, sorte de cabinet de curiosités qui lui est consacré. Il faudra attendre deux siècles pour que les musées maritimes prennent leur essor. En effet, c'est à partir des années 1970-1980, qu'une vague de création de ces musées s'amorce, s'inscrivant alors tous dans le processus de patrimonialisation du milieu maritime. On constate quatre phases de création des différentes structures, réparties entre 1870 à 2000, majoritairement sur la façade Atlantique. Ainsi, sur les cent soixante-treize musées maritimes recensés en 2000, cent cinquante-cinq ont été créés entre 1960 et 2000, ce qui démontre bien le tournant évoqué plus haut18. Tous n'ont pas le même statut, en raison des motifs de leurs créations, de leurs collections mais aussi de leur objectif de valorisation auprès des publics. Le réseau des Musées Nationaux de la Marine, situés à Paris, Brest, Rochefort, Port-Louis et Toulon relèvent directement du Ministère de la Défense, et sont des exceptions. La plupart des musées relèvent directement de la Direction des Musées de France, qui assure le contrôle scientifique et technique sur la gestion des collections, qui appartiennent souvent à des collectivités territoriales et/ou des associations, comme c'est le cas du Musée de Fouras. Les autres musées, sont souvent des petites structures, fondées par des associations ou bien des musées privés19.

Les collections des musées maritimes : un deuxième processus de patrimonialisation du milieu maritime

Au regard de la définition du patrimoine maritime, telle qu'elle fut évoquée plus haut, on peut se demander quels sont les objets des collections de ces musées. Tout d'abord, il faut savoir que ce sont des collections extrêmement éclectiques, relevant majoritairement de l'ethnographie et directement reliées soit au thème développé, soit à l'histoire locale. Que ce soit le réseau des Musées Nationaux de la Marine, le Musée des Terre Neuvas et de la pêche de Fécamp ou encore le Musée maritime fluvial et portuaire de Rouen, tous ont des collections différentes, malgré le fait qu'ils relèvent tous du patrimoine maritime

En effet, il y a différents types de musés maritimes, ceux consacrés aux productions liées à la mer et au travail des hommes (pêche, ostréiculture, exploitation et commerce du sel,...), ceux consacrés à la défense militaire des côtes (histoire maritime militaire, bâtiments littoraux de défense,...), ceux dédiés à la mer vivante (aquarium, gestion des ressources et de l'environnement, richesses sous marines) et enfin, ceux sur la vie littorale locale, classique et balnéaire. Ces derniers sont les plus courants et sont généralement de petites structures qui témoignent d'une histoire locale. Les écomusées sont également de plus en plus présents (Port-des-Barques, Île de Groix,...) et développent un axe sur le patrimoine naturel du littoral20.

Avec le Calvados, la Charente-Maritime est le département français qui compte le plus de musées consacrés, directement ou indirectement, au patrimoine maritime. En effet, on récence dix-neuf musées qui lui sont consacrés. Le littoral charentais a une histoire maritime importante du fait des activités de pêches, des activités militaires et des échanges commerciaux avec l'Amérique. L'estuaire de la Charente est également riche en patrimoine fluvial, qui est parfois négligé au profit du patrimoine maritime. Les célèbres carrelets, structures permettant de pêcher sur un ponton de bois, présents également dans l'estuaire de la Gironde, permettent de faire un lien entre les deux milieux.

Les musées maritimes sont riches de collections diverses. Il est possible d'y trouver des maquettes de navires ou de sous-marins, témoignage d'un savoir-faire du passé, des objets de navigation comme les sextants ou les octants, des objets liés à la vie en mer, mais pas seulement. En effet, on assiste à un autre processus de patrimonialisation du milieu maritime dans les musées. Le patrimoine maritime, présent dans les collections, n'est pas forcément représenté par ces objets communs et reconnaissables facilement comme étant des pièces uniques et caractéristiques d'une époque et d'une technique de navigation. Il y a également un lien fort qui s’établit avec le lieu où se situe le musée, son histoire locale, son histoire maritime. Par conséquent, les collections peuvent également faire référence à une technique ou une mémoire locale, d'où l'aspect ethnographique du patrimoine maritime.

Bien souvent, l'objet de collection est à l'origine, un objet du quotidien. Si l'on prend l'exemple d'une simple balance à crevette, utilisée pour la pêche au carrelet citée plus haut, ou bien d'un acon, celui-ci devient patrimoine, car il témoigne de l'histoire d'une technique et d'une histoire de la vie locale. Les objets ethnographiques maritimes se patrimonialisent et deviennent des objets de collection. Ainsi, on constate que le patrimoine maritime peut aussi se rapporter au vernaculaire et à l’ethnographique, c'est le cas dans de nombreux petits musées, dont la majorité des objets de collection relèvent de ce domaine, comme c'est le cas pour celui de Fouras. Les objets témoignant d'un passé balnéaire, d'un savoir-faire particulier, ou autre, entrent dans les musées. Il est parfois difficile de faire comprendre qu'un objet de tous les jours puisse devenir un patrimoine à part entière. C'est en cela qu'intervient le processus de patrimonialisation, si particulier dans le domaine du patrimoine maritime et qui peut parfois tomber dans l'écueil de la « tout-patrimonialisation ». Le visiteur peut parfois s'attendre à voir quelque chose de plus « grandiose » et de plus « unique » dans un musée maritime. Il y a un énorme travail de médiation et de valorisation qui doit être effectué afin de transmettre l'importance et le rôle de ces objets dans la mémoire et dans l’histoire de chacun. Tous les moyens, y compris les réseaux sociaux, sont les bienvenus pour valoriser et faire comprendre au public, peut-être dérouté par ces objets, qu'ils font partie de leur patrimoine et d'une histoire maritime qui se place aussi bien à l'échelle locale que nationale.

Emilie*

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1 PERON F (dir.), Le Patrimoine maritime, construire, transmettre, utiliser les héritages maritimes européens, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2002, p. 9.

2 Ibid, p. 15.

3 Ibid, p. 16-19

5 PERON F (dir.), op.cit., p. 20-25.

6 Actes des colloques de la Direction Générale des Patrimoines, Estuaire 92 : le patrimoine maritime et fluvial, Paris, Ed. La Documentation française, 1993.

7 PERON F. (dir.), op.cit., p. 19-22.

8 Programme marin du Patrimoine mondial de l'UNESCO : http://whc.unesco.org/fr/programme-marin/.

9 PERON F (dir.), op.cit., p. 19-22.

10 Ibid.

11 Revue Chasse-Marée, des bateaux et des hommes, n°262, septembre 2014.

12 Ibid.

13 c.f. Site internet officiel de l'Association Hermione-Lafayette (http://www.hermione.com/accueil/).

14 MATTHIEU P. (dir.), Le Radeau de la Méduse, Rochefort, Éditions du Musée de la Marine, 2015.

15 PERON F. (dir.), op.cit., p.I (encart).

18 PERON F. (dir.), op.cit., p.IV (encart).

19 Ibid., p. V (encart).

20 Ibid., p. VI-VII (encart).

*Article extrait en partie de Emilie LE GUINIEC, Inventaire et valorisation du patrimoine maritime dans les collections muséales : l’exemple du Musée de Fouras, Mémoire de M2 Pro Patrimoines, Musées, Multimédia, sous la dir. de T. Sauzeau, Université de Poitiers, 2015